Le système d'immigration du Canada s'est considérablement développé, mais les récentes suppressions d'emplois à IRCC posent de nouveaux défis aux demandeurs. Cet article explore la croissance de la main-d'œuvre, le backlog et les principales tendances. Découvrez les initiatives de l'Ontario en matière de main-d'œuvre rurale et l'histoire de la réussite d'un pionnier de l'IA au Canada.
Au cours des 15 dernières années, le système d'immigration du Canada a connu une croissance phénoménale. Qu'il s'agisse de l'augmentation de la main-d'œuvre fédérale ou de la résorption de l'arriéré des demandes, l'immigration joue un rôle essentiel dans l'identité et l'économie du Canada. Mais comment les récentes suppressions d'emplois s'inscrivent-elles dans ce contexte ? Dans cet article, nous explorons l'évolution de la main-d'œuvre fédérale canadienne chargée de l'immigration, les problèmes persistants liés à l'arriéré et l'impact de la récente décision du gouvernement de supprimer 3 300 emplois à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).
En 2010, le Canada accueillait environ 250 000 nouveaux immigrants par an, soutenus par quelque 6 000 employés d'IRCC. En 2024, les objectifs d'immigration du pays ont presque doublé pour atteindre 451 600 arrivées en novembre, soit une augmentation de 80 %. Dans le même temps, les effectifs d'IRCC ont augmenté de 116 %, dépassant les 13 000 employés. Cette augmentation de 116 % avait pour but de répondre à la demande croissante de visas, de permis de travail et de demandes de résidence permanente.
Malgré ces efforts, l'arriéré s'est considérablement accru. En 2010, IRCC avait 425 000 demandes en attente de traitement. À la fin de l'année 2024, ce nombre atteindra 1 056 100 demandes en souffrance, soit une augmentation de 148 % en 14 ans. Alors que les effectifs ont augmenté, la complexité et le volume des demandes ont dépassé ces gains. Chaque employé gère en moyenne 81 demandes en retard en 2024, contre 70 en 2010, soit une augmentation de 15,7 % de la charge de travail par employé, ce qui met en évidence les défis systémiques.
À mesure que les objectifs du Canada en matière d'immigration se sont multipliés, le système a été mis à rude épreuve. Le nombre total de demandes a atteint 2,4 millions à la fin de l'année 2024. Les programmes tels qu'Entrée express et les parrainages familiaux ont connu des retards, les parrainages de conjoints prenant en moyenne 13 mois dans la plupart des provinces et 34 mois au Québec, soit près de 2,6 fois plus que la moyenne nationale. Cette situation a un impact non seulement sur les demandeurs, mais aussi sur la capacité du Canada à attirer des talents internationaux.
Le 21 janvier 2025, le gouvernement a annoncé son intention de supprimer 3 300 emplois à IRCC. Ces suppressions visent à réduire les dépenses publiques, mais elles risquent d'aggraver les retards de traitement et de mettre à rude épreuve un système déjà surchargé. Avec moins de personnel, le risque d'augmentation des arriérés et des temps d'attente pour les immigrants - qu'il s'agisse d'étudiants, de travailleurs ou de familles - est très préoccupant.
La main-d'œuvre canadienne chargée de l'immigration a considérablement augmenté pour répondre à la demande croissante, mais les retards persistants et les récentes suppressions d'emplois révèlent des problèmes systémiques plus profonds. Pour les immigrants, cela signifie qu'ils doivent s'adapter aux retards et rester informés des changements de politique. Il est essentiel de comprendre ces tendances pour naviguer dans le système d'immigration canadien en constante évolution. AskAïa est là pour vous aider à naviguer et à comprendre ces changements en toute confiance.
L'Ontario cible les régions rurales et nordiques pour combler les pénuries de main-d'œuvre qualifiée. Le nouveau programme pilote DERI attribue 800 demandes d'immigration aux régions qui en ont besoin, notamment Thunder Bay et Lanark, dans le but d'attirer des travailleurs dans les domaines de la santé, de la technologie et des métiers spécialisés.
Raquel Urtasun, immigrée d'Espagne, est devenue une figure de proue de l'innovation en matière d'IA au Canada. En tant que fondatrice de Waabi, elle fait progresser la technologie des véhicules autonomes et crée des opportunités dans le secteur de la technologie. Son travail met en évidence l'impact transformateur de l'immigration sur la position du Canada en tant que leader mondial de l'intelligence artificielle.