L’immigration temporaire baisse: Le Canada durcit les règles des visas

Le Canada réduit l'immigration temporaire, avec une augmentation des refus de visa et de nouvelles limites politiques. Dans cet article, nous expliquons ce qui change. En outre, vous découvrirez comment Terre-Neuve-et-Labrador s'adapte et ferez la connaissance d'Anastasiia, une nouvelle arrivante qui a transformé sa créativité en succès commercial.

1. Actualité: L'immigration temporaire commence à décliner au Canada

L'ère de croissance rapide de l'immigration au Canada est-elle en train de ralentir ? De nouvelles données montrent une baisse marquée de l'immigration temporaire. Avec les changements de politique en cours, le Canada entre dans une nouvelle phase. Voici ce que vous devez savoir et comment cela affecte vos chances.

Principaux points à retenir

• Baisse de l'immigration temporaire: Moins de nouveaux titulaires de permis de travail et d'études arrivent.

• Le taux de croissance ralentit: Le Canada n'a enregistré qu'une croissance de 0,2 % au dernier trimestre.

• Changement de politique en cours: Ottawa resserre les plafonds imposés aux résidents temporaires.

Le Canada ralentit l'immigration temporaire en 2024

Pendant des années, l'immigration temporaire a alimenté la croissance démographique du Canada. Mais cette tendance commence à changer. Selon Statistique Canada, le taux de croissance du pays a chuté à 0,2 % au cours du dernier trimestre de 2024, soit le tauxle plus faible depuis le début de la pandémie. Ce ralentissement est étroitement lié à une diminution du nombre de nouveaux arrivants bénéficiant de permis temporaires, tels que les visas de travail et d'études.

Le gouvernement fédéral a reconnu la pression qu'exerce une forte immigration sur le logement, les soins de santé et les infrastructures. En réponse, il a introduit des plafonds pour divers permis temporaires afin de réduire la pression sur les services publics. Pour plus d'informations, voir notre mise à jour sur l'immigration au Canada 2025-2027.

Augmentation des refus de visa: ce que les demandeurs doivent savoir

Le Canada ne se contente pas de limiter le nombre de personnes pouvant venir temporairement, il devient également beaucoup plus sélectif en ce qui concerne les personnes admissibles. En 2024, plus de 50 % des demandes de permis d'études ont été refusées. Les visas de visiteur ont connu un taux de refus de 54 %, et même les permis de travail ont fait l'objet d'un taux de rejet de 22 %.

Ces taux de refus croissants reflètent les nouvelles priorités du gouvernement : réduire le nombre de résidents temporaires de 6,5 % à 5 % de la population d'ici à 2026 et réprimer la fraude. Par conséquent, les demandeurs doivent désormais montrer des liens plus étroits avec leur pays d'origine, une raison claire de venir au Canada et des documents complets et vérifiables.

Si vous présentez une demande prochainement, le choix du moment et l'exactitude des données sont plus importants que jamais. Vous devrez également aligner votre demande sur les besoins de la province et démontrer votre potentiel à long terme. Vous ne savez pas par où commencer ? AskAïa peut vous guider.

Ce que cela signifie pour l'immigration

Avec moins de places et une augmentation des refus, vous ne pouvez pas vous permettre d'y aller à l'aveuglette. AskAïa vous aide à construire une stratégie d'immigration intelligente et personnalisée - rapide, claire et adaptée aux règles changeantes d'aujourd'hui. Commencez votre plan dès maintenant.

2. Focus sur Terre-Neuve-et-Labrador: Naviguer dans les coupes budgétaires en matière d'immigration

Terre-Neuve-et-Labrador s'adapte à la réduction des quotas fédéraux d'immigration. Bien qu'Ottawa ait réduit de moitié ses allocations, la province a obtenu une augmentation partielle pour répondre aux besoins de main-d'œuvre locale, en particulier dans le secteur de la santé, tout en s'engageant à accueillir davantage de migrants humanitaires.

Principaux enseignements :

• Les coupes fédérales ont réduit l'allocation d'immigration de T.-N.-L. de 50 % pour 2025.
• 75 % des nominations sont désormais réservées aux travailleurs temporaires de la province.
• Les Territoires du Nord-Ouest ont négocié 1 000 places supplémentaires dans le PNP et accueilleront 290 réfugiés.

3. Portrait d'une réussite : Anastasiia Tembroska lance PINBOX après avoir déménagé au Canada

Après avoir quitté l'Ukraine, Anastasiia Tembroska a lancé PINBOX en 2024 - une marque artisanale qui allie l'art et le design fait à la main. Son passage du statut d'illustratrice indépendante à celui de fondatrice montre comment la créativité des immigrants alimente l'écosystème des petites entreprises au Canada.