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Le Québec réduit de 20% le nombre d'étudiants étrangers

Le Québec limite les inscriptions d'étudiants étrangers de 20 %, ce qui affecte surtout les collèges privés. Découvrez d'autres possibilités d'études et d'immigration au Canada.

 

Le Québec a annoncé une réduction de 20 % des inscriptions d'étudiants étrangers dans les établissements d'enseignement postsecondaire en 2025. Ce changement aura un impact sur des milliers d'étudiants potentiels, en particulier ceux qui s'inscrivent dans des collèges privés, tandis que les quotas universitaires resteront stables aux niveaux de 2024.

Cette décision s'inscrit dans le cadre d'un changement plus large de la politique d'immigration du Québec, qui vise à limiter l'utilisation de l'éducation comme voie d'accès à la résidence permanente. Avec moins de places disponibles, les étudiants internationaux devront explorer d'autres options d'études et d'immigration.Prêt à étudier au Canada ? Lance ton évaluation

Principaux points à retenir

  • Le Québec plafonne les demandes de CAQ pour les étudiants étrangers à 124 760 entre 2025 et 2026.

  • L'impact le plus important concerne les collèges privés, qui ont été une voie d'immigration clé.

  • Les quotas des universités restent stables, offrant une option limitée mais viable.

  • D'autres provinces et d'autres voies d'accès peuvent désormais constituer la meilleure solution pour de nombreux étudiants.

Nouveau plafond pour les étudiants étrangers au Québec

Depuis le 26 février 2025, le Québec a officiellement limité le nombre d'étudiants étrangers qu'il acceptera dans ses établissements d'enseignement postsecondaire. Ce plafond vise principalement les collèges privés, dont les inscriptions ont augmenté au cours des dernières années.

Pourquoi le Québec impose-t-il ces limites?

Selon le gouvernement du Québec, le nombre d'étudiants étrangers a augmenté de 140 % entre 2014 et 2023, pour atteindre près de 120 000. Les autorités affirment que certains établissements privés sont utilisés comme une échappatoire pour accélérer l'immigration plutôt que pour dispenser une véritable éducation. La nouvelle politique vise à réduire le nombre total d'immigrants tout en maintenant l'accès aux étudiants hautement qualifiés.

Qui sera le plus touché?

Les étudiants des établissements privés

L'impact le plus important concerne les étudiants qui s'inscrivent dans des collèges privés, car ces établissements étaient souvent utilisés comme voie d'accès à la résidence permanente. Nombre d'entre eux seront confrontés à des refus ou à des temps d'attente plus longs en raison des limites de traitement imposées par le CAQ.

Étudiants anglophones

Les hausses des frais de scolarité auQuébec pour les étudiants étrangers et de l'extérieur de la province ont déjà découragé les candidats anglophones. Les nouveaux quotas ajoutent un obstacle supplémentaire, rendant les autres provinces plus attrayantes.

Futurs candidats au statut de résident permanent au Québec

Les étudiants qui espéraient utiliser un permis d'études comme passerelle vers la résidence permanente (RP) devront peut-être revoir leur stratégie. D'autres voies, comme les programmes de candidats aux provinces (PCP) dans d'autres provinces, pourraient devenir plus viables.

Autres voies d'études et d'immigration

Compte tenu de ces restrictions, les étudiants devraient explorer d'autres options au Canada :

Étudier dans d'autres provinces

L'Ontario, la Colombie-Britannique, l'Alberta et le Canada atlantique offrent des établissements de premier ordre et des voies d'immigration solides. Ces provinces n'ont pas de restrictions similaires et permettent une transition plus facile vers la RP.

S'inscrire dans une université québécoise plutôt que dans un collège

Les universités comme McGill, l'Université de Montréal et l'Université Laval ont des taux d'approbation du CAQ plus stables, ce qui constitue un choix plus sûr pour ceux qui souhaitent étudier au Québec.

Étudier ailleurs, puis s'installer au Québec

Les étudiants peuvent étudier dans une autre province, obtenir un permis de travail postdiplôme (PTPD), puis déménager au Québec dans le cadre des programmes de RP.

Envisager un permis de travail plutôt qu'un permis d'études

Certains travailleurs qualifiés peuvent bénéficier d'un permis de travail de mobilité francophone ou d'un visa Global Talent Stream, qui leur permet d'accéder directement à la RP sans avoir besoin d'un permis d'études.

Demander d'abord la RP, puis étudier

Entrée express et les programmes de RP du Québec (PEQ, RSWP) peuvent offrir un moyen d'obtenir d'abord la résidence, réduisant ainsi les frais de scolarité.

Quelle est la prochaine étape pour les étudiants internationaux?

Le nouveau plafond d'étudiantsau Québec marque un changement dans l'approche de la province à l'égard de l'immigration par le biais de l'éducation. Toutefois, d'autres voies existent pour ceux qui sont prêts à adapter leur stratégie. Qu'il s'agisse d'autres provinces, de parcours universitaires, de permis de travail ou de demandes directes de RP, les étudiants ont encore des options pour atteindre leur objectif d'étudier et de s'établir au Canada.

Il peut être difficile de s'y retrouver dans ces changements. Aïa peut vous aider à explorer les meilleures options d'études et d'immigration pour votre profil. Commencez votre voyage dès aujourd'hui avec une évaluation gratuite.

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