Québec durcit l’immigration: options pour étudiants et travailleurs

Les nouvelles règles du Québec compliquent l’accès aux emplois à bas salaire et réduisent de 20% les inscriptions étudiantes. Mais des options restent. Découvrez comment rester, comment Terre-Neuve s’adapte et l’histoire inspirante de Mandela Kuet.
1. A la une : Le Québec durcit les règles d'immigration, mais il reste des options
Cette semaine, le Québec a procédé à des changements majeurs concernant les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants étrangers. La province a élargi les suspensions de l'EIMT pour les emplois à bas salaire et a réduit de 20% le nombre d'inscriptions d'étudiants étrangers. Mais si vous souhaitez rester au Québec, il vous reste des options.
Principaux points à retenir
- La suspension de l'AIMT s'étend : Les emplois à bas salaire à Laval et à Montréal sont désormais plus difficiles d'accès.
- Le plafond d'étudiants réduit le nombre de places : 20% de places en moins pour les étudiants étrangers.
- L'immigration reste possible : Explorer trois voies pour rester au Québec.
Les travailleurs font face à de nouveaux obstacles à l'embauche
Le Québec a prolongé jusqu'en novembre 2025 la suspension des EIMT pour les emplois à bas salaire à Montréal et a étendu cette restriction à Laval à partir de mars 2025. Cela signifie que les employeurs des secteurs non exemptés doivent désormais payer au moins 27,47 $ de l'heure ou recruter des talents locaux. Pour les travailleurs étrangers, il est de plus en plus difficile de trouver un emploi dans ces régions, à moins qu'ils ne se qualifient pour des secteurs exemptés tels que l'agriculture, la construction ou les soins de santé.
Pour ceux qui sont concernés, les options alternatives consistent à passer à des emplois mieux rémunérés ou à explorer les voies de la résidence permanente. Le Programme de l'expérience québécoise (PEQ) reste une option solide pour ceux qui ont une expérience professionnelle locale. Pour savoir comment cette politique affecte les travailleurs, voir Le Québec étend la suspension de l'EIMT, ce qui a un impact sur les emplois à bas salaire.
Les étudiants font face à une concurrence accrue
Les étudiants étrangers souhaitant étudier au Québec devront désormais faire face à des plafonds d'admission plus stricts. Le gouvernement a annoncé une réduction de 20% du nombre d'inscriptions, qui touche principalement les collèges privés. Les universités ont conservé leurs quotas, mais la concurrence devrait s'intensifier. Cette mesure s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Québec pour réguler l'immigration étudiante et lutter contre les usines à diplômes.
Si vous êtes un étudiant touché par cette mesure, vous pouvez explorer les options d'études dans d'autres provinces ou vous concentrer sur des voies telles que le permis de travail post-diplôme (PTPD), qui peut mener à la RP. Pour en savoir plus sur les changements, consultez le document Le Québec réduit de 20% le nombre d'étudiants étrangers.
Comment rester au Québec : 3 programmes d'immigration
Malgré ces changements, il existe toujours de solides voies d'accès à la résidence permanente au Québec:
- Programme de l'expérience québécoise (PEQ) : Idéal pour les travailleurs et les étudiants ayant une expérience locale.
- Programmes pilotes d'immigration permanente : Ils s'adressent aux travailleurs des secteurs de l 'intelligence artificielle, des technologies de l'information, de la transformation des aliments et des soins de santé.
- Parrainage familial : Si vous avez de la famille proche au Québec, cette option reste fiable.
Ce que cela signifie pour vous
Les nouvelles restrictions du Québec rendent les séjours temporaires plus difficiles, mais les voies d'accès permanentes restent ouvertes. Si vous êtes concerné, il est temps d'obtenir un statut d'immigration stable avant que d'autres changements de politique n'interviennent. Explorez vos meilleures options avec AskAïa dès aujourd'hui.
2. Le point de vue de Terre-Neuve-et-Labrador : Naviguer dans les coupes budgétaires en matière d'immigration
Le gouvernement fédéral a réduit de moitié les espaces d'immigration de Terre-Neuve-et-Labrador, en diminuant les allocations du Programme des candidats de la province (PCP). Cette mesure a des répercussions sur des secteurs tels que la santé, qui dépendent des talents internationaux. La province négocie des ajustements et passe à un système d'expression d'intérêt (EOI) pour gérer efficacement les demandes.
Principaux enseignements
- Réduction du nombre de places dans le PNP: Les allocations PNP de Terre-Neuve-et-Labrador ont été réduites de 3 050 à 1 525.
- Impact sur les soins de santé: La diminution des places d'immigration menace les efforts déployés pour remédier aux pénuries de main-d'œuvre, en particulier dans le secteur de la santé.
- Changements politiques à venir: La province est en train de passer à un système de manifestation d'intérêt afin de rationaliser les demandes.
3. Aperçu des réussites : Mandela Kuet rapproche les communautés et responsabilise les jeunes
Mandela Kuet, un ancien réfugié du Sud-Soudan, transforme le quartier nord de Winnipeg en unissant les communautés autochtones et les nouveaux arrivants. Par l'intermédiaire de The Hood Fams et de Real Talk Winnipeg, il encadre les jeunes à risque et favorise la compréhension culturelle. Son travail met en lumière la façon dont les immigrants sont à l'origine du changement social, en construisant des communautés plus fortes et plus inclusives.